Il
est essentiel de pouvoir numéroter chaque individu d’un arbre généalogique afin
de le
repérer facilement.
Les numérotations connues et
actuellement utilisées sont :
ð La numérotation ascendante Sosa-Stradonitz
o
Unanimement utilisée, elle affecte un nombre en base 2 qui identifie
l’individu
dans l’ascendance en ligne
directe.
o Si
n est le nombre affecté à un ancêtre,
son père se verra doté du
nombre 2n et sa mère 2n+1.
o Comme chaque individu a
nécessairement un père et une mère, un
nombre distinct est
donc octroyé à chacun des ancêtres.
o Pour passer d’une génération à la
suivante, il suffira de multiplier par
2 le SOSA du père et y ajouter 1 pour
obtenir celui de la mère.
L’individu dont
on recherche l’ascendance, le « cujus », porte toujours le numéro 1
quel que soit son sexe.
Les avantages
d’une telle numérotation sont immédiats, puisque le degré de chaque
génération est obtenu en fonction de
la puissance de 2.
Ainsi la
première génération est 2 puissance zéro soit 1
La seconde est 2
puissances 1 soit 2
La troisième est
2 puissance 2 soit 4 etc…
Les
frères, sœurs et collatéraux ne peuvent y être intégrés.
Il
en est de même pour les mariages
L’utilisateur
pourra toujours définir des aménagements pour tenter de résoudre les très
nombreux cas particuliers, mais sans pouvoir éviter les
doublons et au moyen d’une
grande complexité.
Enfin
cette numérotation ne peut pas s’appliquer à une numérotation
descendante.
ð Les numérotations descendantes actuelles.
Il n’existe pas à ce jour de
méthode universelle pour la généalogie ascendante mais deux
méthodes de numérotation sont
souvent rencontrées :
§ La numérotation d’Aboville.
Les collatéraux de l’ancêtre
dont on veut numéroter la descendance, sont
différentiés par un chiffre ajouté à la
suite du Sosa de cet ancêtre dans à l’ordre
de naissance (Par exemple
256/1 pour le premier, 256/2 pour le second etc…).
Un second chiffre, toujours
dans l’ordre de naissance, est ensuite ajouté pour
distinguer chaque descendant de ses
collatéraux (Par exemple 256/1-1 pour le
premier enfant de l’aîné des
collatéraux, 256/1-2 pour le second
etc…).
Toutefois, cette
numérotation qui ne distingue pas les sexes, gère très mal les
identificateurs des conjoints et nullement
ceux de leurs ascendants.
§ La numérotation alphabétique.
Elle découle de la
précédente, mais pour distinguer le sexe de l’individu, on
remplace le numéro de l’ordre de
naissance par une lettre alphabétique qui est
écrite en majuscule pour un homme
et en minuscule dans le cas d’une femme.
On obtient 256A ou 256a,
256B ou 256b etc… selon le sexe des collatéraux et
256 AA ou 256 aA ou 256 Aa
ou 256 aa etc… pour leurs descendants.
Les inconvénients de cette
numérotation sont similaires à ceux mentionnés pour
la précédente.
En 2000, j’ai imaginé, pour
créer le site de ma propre généalogie, les prémices d’une
numérotation dérivée de celle
Sosa-Stradonitz permettant d’identifier simplement tout
individu d’une généalogie, qu’elle
soit ascendante ou descendante.
En 2010, j’ai été amené à
modifier nombre de détails afin d’éliminer les cas particuliers
rencontrés durant ces 10 années.
Cette numérotation doit
prendre obligatoirement en compte tous les liens entre
les différents membres d’une
même branche de parenté, conjoints ou concubins,
frères et sœurs, cousins etc…
Ils seront systématiquement
identifiés par un même numéro SOSA, pair pour le.
sexe masculin et
impair pour le féminin.
Pour ce faire, et pour une bonne
compréhension, il est préférable de définir
dans un premier temps les liens
entre tous les membres appartenant à la ligne
directe du cujus, (conjoints ou
concubins, frères et sœurs),
Puis, dans un second temps,
l’extrapolation aux liens entre les autres membres,
comme les cousins, imposera
l’ajout d’éléments spécifiques permettant de
remonter ou de redescendre d’une
branche de parenté à l’autre.
Jusqu’en 2020, j’ai été
amené à reprendre des détails pour généraliser entièrement ce mode
de numérotation, d’une part en
la simplifiant au maximum tout en remédiant à la découverte
de doublons, et d’autre part,
en tenant compte des cas nouveaux liés à l’évolution des mœurs.
IDENTIFIANT
D’UN ANCETRE EN LIGNE
DIRECTE.
Le sexe initial de l’ancêtre
est fixé définitivement à sa naissance
Son identifiant se composera
de son numéro SOSA précédé d’un préfixe précisant la parenté,
(frères,
sœurs, épouse ou époux), au besoin suivi d’un suffixe pour les remariages,
Ø Le numéro SOSA caractérise dans l’arbre la position
de la branche de parenté.
-
Le SOSA de la conjointe de l’homme 2X
sera toujours 2X+1
-
Le SOSA du conjoint de la femme 2X+1 sera toujours 2X (et non pas
2X+2).
-
Les parents de 2X seront 4X pour le père et 4X+1 pour sa mère.
Dans une même branche de
parenté, les conjoints, frères, cousins etc… auront le même
SOSA égal à 2X, et les
conjointes, sœurs, cousines etc… égal à 2X+1
.
Il est évident que les SOSA
0 et 1 ne peuvent respecter ces clauses.
Il en découle que le numéro
du «cujus» de l’arbre doit obligatoirement être
choisi à 2 pour un homme ou 3 pour
une femme.
Ces principes permettront
d’annexer à toute généalogie ascendante les
membres des générations
descendantes.
Ø Le préfixe définit les liens de parenté, fratrie,
conjoints.
-
Préfixe des frères et des
sœurs.
.
§
On utilise l’enchaînement alphabétique, dans l’ordre des naissances,
en
majuscule pour la fratrie incluant le père 2X, et en minuscule pour celle
contenant la mère 2X+1.
§ On n’ajoutera pas le préfixe
inutile «A» ou «a» à l’index des conjoints,
(4, 5, 8, 9
etc…) comme étant aussi frère ou sœur de la fratrie.
On notera le changement obligatoire
de SOSA pour chaque union (mariage ou pacs)
sauf bien sûr dans le cas
d’homosexualité où le SOSA sera suivi de « ? »
Ø Le suffixe définit l’ordre des remariages
successifs.
Pour distinguer le premier
mariage d’un ancêtre des ses remariages successifs, on ajoutera
au numéro Sosa un suffixe
alphabétique, dans l’ordre chronologique, en majuscule si le
conjoint est un
homme, en minuscule dans le cas contraire toujours suivi d’un « ? ».
Conclusions sur la
numérotation de la ligne directe.
Le respect des quelques principes précités permet d’obtenir une
numérotation simple identifiant tous les
ancêtres en ligne directe.
·
Le sexe est immédiatement reconnu.
·
Par définition, il ne peut exister de doublons.
·
L’ordre chronologique des dates est respecté.
·
Tous les cas particuliers sont pris en compte.
La suite
consistera à extrapoler les identifiants aux ancêtres éloignés de la ligne
directe tels
que
les beaux-frères et belles-sœurs, leurs parents, et enfants.
Il sera donc nécessaire,
dans un premier temps, de pouvoir passer
simplement d’une génération à une
autre mais tout en restant dans le
cadre de la généalogie ascendante
ayant comme point de départ le
cujus.
Dans un deuxième temps, il
importera de pouvoir l’étendre à tous ses
descendants, ce qui généralisera sa
numérotation.
IDENTIFIANT
D’UN ANCETRE ELOIGNE DE
LA LIGNE DIRECTE.
Ø Passage d’une génération à l’autre dans la
généalogie ascendante.
§ Le numéro SOSA sera modifié
en conséquence en respectant les conditions
définies pour la ligne directe, en particulier la différence entre les fratries
de
l’époux ou de l’épouse.
§ Le préfixe sera obtenu en y
ajoutant à son début 1 ou -1 lorsque l’on effectue un
premier saut de génération respectivement ascendant ou descendant.
Les autres sauts seront définis de la même manière
mais en ajoutant le chiffre au
nombre déjà existant.
Le schéma ci-dessous permet de mieux visualiser l’évolution des identifiants pour chaque
changement
de génération.
Ø Généalogie descendante relative à tous les descendants
du cujus.
§
Pour tous les descendants, le numéro S0SA sera précédé du symbole
« \ ».
Tous ceux disposant
d’un préfixe débutant par « - »
conserveront ce symbole.
§
D’autre part, le numéro SOSA sera modifié en respectant toutes les
conditions
précédemment définies, et en particulier, le rejet des SOSA 0, 1, 2 et 3 ainsi que
le
respect de la différence entre les fratries de l’époux ou de l’épouse.
Les branches de parenté
inférieures sont simplement
obtenues en appliquant les principes
précédents.
Ø Généalogie ascendante interne à une généalogie
descendante.
Il peut souvent
être utile de faire figurer à l’intérieur d’une généalogie descendante des parents,
grands parents, oncles ou tantes etc….
Il deviendra
impératif de pouvoir remonter dans le cadre d’une généalogie descendante ce qui
nécessitera l’ajout de modifications spécifiques à celles déjà définies, à
savoir:
§
Pour la ligne directe (Absence de préfixe), le SOSA perd son « \ »
dès que la ligne de parenté est au moins égale à celle du cujus.
§
Pour tous les autres ancêtres dont le préfixe commence par « - »
le passage d’une branche à celle qui la précède, s’accompagne du changement du
symbole « \ » par « / », toutes les autres
modifications étant équivalentes à celles définies pour la branche ascendante.
CETTE NUMEROTATION
EST GENERALE.
· Par définition, il ne peut
pas exister de doublon.
· Elle s’applique à toute généalogie,
quelle soit ascendante ou descendante.
· Elle donne une
identification simple, facilement prise en compte informatiquement.
· Elle est générationnelle car
structurée par branche de parenté
· Le sexe est immédiatement
reconnu.
· Il n'existe pas de cas
particuliers, même en cas de remariages complexes.
· Les frères et sœurs et
remariages sont repérés par les lettres dans l’ordre chronologique.
· Le cousinage complexe est
facilement pris en compte.
·
Tout ancêtre possède aisément son propre sous-arbre dérivant du
premier.
· les pacs de même sexe et les
familles uniparentales sont prises en considération.
L’écriture de la numérotation des mariages
consanguins entre cousins
germains ou éloignés, est assez complexe si l'on
tient à faire y figurer
les deux préfixes spécifiques d’identification.
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